Le Mouvement des Femmes Haïtiennes pour l’Education et le Développement (MOUFHED) a organisé une séance de travail en Juin 2018 en faveur des organisations de défense des droits de la femme.

Le concept de la violence basée sur le genre a été présenté sous toutes ses formes et toutes ses manifestations. Ses conséquences à la fois sur la victime, sur ses enfants, ainsi que sur d’autres personnes vivant sur le même toit et sur la communauté et sur la société toute entière. Cette session visait à établir la différence entre la violence en général et celle qui est spécifiquement contre les femmes et qui est en général banalisée par la société, alors qu’elle constitue une infraction, que la justice doit réguler et que la loi doit condamner.  

Les participants qui sont notamment des représentants d’organisation de défense des droits des femmes et des journalistes ont été invités à supporter les femmes victimes, à les encadrer à contester la violence qu’elles subissent en les incitant à prendre le chemin de la justice.

Ce fut une session enrichissante et importante dont les discussions vont faciliter le renforcement des propositions de loi cadres qui doivent être mis en application par les juges à travers les tribunaux haïtiens, car souvent on reproche à la convention interaméricaine, Belém Do parà, de ne pas refléter les conditions haïtiennes et d’être une loi importée et de fait n’est pas une loi d’application en Haïti.